Réflexions

Nos fruits intérieurs  le 06/11/2020

Nos fruits intérieurs sont le résultat de tout le travail de labourage de nos terres intérieures. Celles que nous avons amendées, jours après jours, depuis bien longtemps pour certains, plus récemment pour d'autres.

C'est un chemin de transformation profonde à la rencontre de QUI nous sommes.

La période que nous traversons en ce moment, est tellement particulière.

C'est une période où les turbulences extérieures : sanitaires, sociales, politiques et économiques sont tellement fortes, qu'il nous semble perdre le Nord.

En même temps que se déclenchent mille contradictions sur le sujet qui rempli tout l'espace médiatique ( à savoir la présence de ce « minuscule virus » ), dans le même moment, notre Terre Mère monte en vibration.

Ces montées énergétiques demandent à tous nos corps ( physique, énergétique, mental, émotionnel et spirituel ) un effort surhumain d'adaptation.

Notre Arbre intérieur, notre verticalité, nos croyances sont secoués depuis les racines, jusqu'au sommet de notre Être. Nous sommes dans la traversée d'une terre inconnue, ballottés de part et d'autre, par mille informations contradictoires venant de l'extérieure et par des millions d'ajustements vibratoires venant......des étoiles.

Qui aujourd'hui, n'est pas renversé par une ou plusieurs peurs : peur de la maladie, peur de la mort, peur du manque, peur du complot, peur de demain.

Pour ne plus avoir peur, il faut tout d'abord approcher la Connaissance. C'est à dire s'éloigner de ce que nous écoutons en boucle sans réfléchir, chercher d'autres sources de savoir. Aiguiser nos croyances, à l'avis des thèses opposées. Oser le débat contradictoire....

Quand on commence à discerner la trace d'un axe, qui pourrait correspondre à nos vibrations intérieures, alors la peur s'estompe. Car la peur vient de l'incompréhension, du non sens. Comprendre, commencer à esquisser un pas de danse qui nous ressemble, qui nous rassemble en intériorité, nous redonne notre Centre.

Quand nous réintégrons notre centre, les énergies de la Terre et du Ciel peuvent agir en Nous, par le pouvoir de l'AMOUR qu'elles véhiculent, car, elles sont AMOUR. Et c'est grâce à l'AMOUR, que s'éloigne totalement la peur.

S'ouvrir et s'offrir à cette énergie d'Amour. Laisser tomber les résistances et le discours incessant de l'égo par le biais du mental, voilà le chemin.

C'est ainsi que nous pourrons reprendre notre Souveraineté, c'est à dire le pouvoir d'agir, de penser, de sentir, de VIVRE, selon nos choix propres, et non pas selon ce qui est dicté par des « Voix »elles mêmes pré-formatées.

Les Voix mortifères, sont atonales, ternes. Leur seule coloration est la couleur de l'autorité sous couvert de notre protection. Elles sanctionnent, elles dirigent, obligent, séparent. Elles vibrent de menaces, transmettent la peur. Elles infantilisent, au lieu de donner à chacun sa propre indépendance. Elles vous disent que penser, que faire. Elles prétendent savoir mieux que vous, ce qui est bon pour vous.

Les Voix porteuses de Vie, sont claires, colorées, lumineuses, libres, gaies. Leurs tonalités véhiculent leurs émotions. Parfois elles donnent leur point de vue, mais ne commandent pas. Elles sont contagieuses par la JOIE et la Créativité qui les habitent. Elles savent se taire, pour écouter l'autre ou le tout AUTRE.

En ce moment, ces Voix deviennent aphones, car elles retiennent les cris qui leur déchirent la gorge. Elles sont bâillonnées, enfermées dans des prisons imaginaires, dont elles ne sortent qu'en se signant une autorisation, à elle même.

Aujourd'hui, comment trouver la juste place entre l'Agir et l'AMOUR ?

Est ce le temps de l'intériorité ou celui de l'Agir ?

Les deux ne seraient -ils pas reliés, dans une action de désobéissance civile ?

De multiples auteurs ont réfléchis à cette thèse .

Voici quelques extraits à méditer …..

  • La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l'État n'observe plus les lois, ou, ce qui revient au même, quand il est corrompu. Et un citoyen qui négocie avec un tel État partage sa corruption et son dérèglement. » Gandhi
  • « Si la machine gouvernementale veut faire de nous l’instrument de l’injustice envers notre prochain, alors je vous le dis, enfreignez la loi. Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine. »  H. D. Thoreau, La Désobéissance civile.
  • En « œuvrant pour la liberté de tous, j’œuvre simultanément pour la mienne, en agressant l’opposant j’accrois la violence dont j’aurai à pâtir (…) Au cœur même de l’engagement non-violent réside la conviction que l’adversaire est d’abord un autre homme, qui n’est pas irrécupérable. Le respect de son altérité exige de ne pas porter atteinte à sa dignité ni à sa capacité d’autodétermination ». Manuel Cervera-Marzal
  • « La désobéissance civile n’est pas une infraction au principe de la majorité mais une contestation des privilèges d’une minorité. » Dans cette perspective : « La violence n’est pas du côté de ceux qui désobéissent mais de ceux qui gouvernent. Comme le soulignent les manifestants de la place Syntagma (à Athènes), la délinquance n’est pas du côté des cols bleus mais des cols blancs, la corruption ne vient pas du peuple mais des forces politico-financières qui s’imposent à lui. (…) c’est donc à eux qu’il revient de se justifier. » Ce retournement de perspective confère une portée « radicale » à la désobéissance civile par rapport à son interprétation « classique ». On passerait alors du « qu’est-ce qui me permet de faire cela ? » au « qu’est-ce que cela me permet de faire »; la question juridique « pourquoi désobéir » s’efface au profit de la question politique « pour quoi » désobéir; le problème n’est plus de savoir ce qui « autorise à désobéir » mais ce que « désobéir autorise » Extrait de LA DÉSOBÉISSANCE CIVILE POUR (RE)TROUVER LE CHEMIN DE LA DÉMOCRATIE Jérôme Pelenc (2016)

Ecriture

Je ne sais pas écrire dans l'effort, ni par devoir, pas plus que par obligation de résultat. J' écris comme un long murmure, une danse ou une fantaisie, juste dans le plaisir ou l’allégement. Et je ne choisis pas les mots ou les tournures de phrases, car ils s'imposent, ils jaillissent, rebondissent, se cherchent ou s'associent comme ils le souhaitent. A vrai dire, j'écoute seulement mes fous rires, ou mes folles larmes, ou mes fous désirs, et je les laisse parler sans retenue. Alors ma main s'agite secouée de soubresauts magiques, l'encre s'écoule de la pointe du stylo, les lignes se remplissent, la page blanche disparaît sous le flot de l'écriture. Je relis, je retouche à peine, et c'est déjà fini.

 

D'autrefois, je rédige comme on travaille, alors je compose, je construis, j'élabore, je rature, je reprends encore et encore. Je sue, je m'éreinte et je m'évertue à l'amélioration. Aussitôt l'inspiration se perd, refusant de cohabiter avec l'intellect. Elle se dérobe, rendant ma tâche lourde et barbare. Alors je pose le stylo, je ferme le cahier et j'attends un moment meilleur où la petite voix chantante fera à nouveau irruption dans mon cœur, guidant mes pattes de mouches, mes mots à mots, mes envols, de son inspiration.

 

Vous trouverez quelques uns de mes écrits dans les pages suivantes :